Biographie


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Farhad Ostovani est né le 14 octobre 1950 à Lahidjan, dans le nord de l’Iran, près de la mer Caspienne. Sa famille quitte cette région et s’installe à Téhéran quelques mois après sa naissance. Il pratique le dessin et la peinture dès l’âge de 12 ans ; il prend des leçons dans un cours privé, en commençant par copier les maîtres européens, mais aussi les portraits et paysages russes du début du XXe siècle.

Après avoir terminé sa scolarité, il entre au département des Beaux-Arts de l’université de Téhéran, avant d’intégrer, quatre ans plus tard, l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, dont il sort diplômé.

Farhad Ostovani a beaucoup voyagé au Moyen-Orient et a vécu en Égypte, aux États-Unis et en Italie.

En 1983, il s’installe à Rome pour quatre ans. Il entame à cette époque une réflexion sur le jardin d’Alioff, le jardin mythique de son enfance. Ce premier travail sera repris par la suite, à des époques différentes, et engendrera d’autres séries, dont une consacrée à l’arbre et une autre à l’horizon. Sa première exposition a lieu à l’Institut français de Téhéran. À Paris, il expose à la galerie de l’Échaudé et travaille avec la Galerie Lambert-Rouland pendant près de douze ans.

En 2008 et 2009 se tiennent deux grandes expositions de ses œuvres, la première au Morat-Institut für Kunst und Kunstwissenschaft, à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne), la seconde, Ut Musica Pictura, au château de Tours. À partir de 2010, il travaille à Paris avec la Galerie Thessa Herold, dans le quartier du Marais, et avec la Galerie Documents 15, à Saint-Germain-des-Prés. Aux États-Unis, Farhad Ostovani a exposé à Los Angeles, dans les galeries Herbert Palmer, Louis Stern Fine Arts et William Turner, et à Washington, dans les galeries Robert Brown et Jack Rasmussen. En Suisse, au musée Jenisch, à la galerie Arts et Lettres et à la Ferrari Art Gallery à Vevey, ainsi qu’à la Galerie Rigassi, à Berne. En Allemagne – outre le Morat-Institut de Fribourg-en-Brisgau –, au château d’Ettersburg, près de Weimar. Il a également exposé à Amsterdam, au musée de la Maison de Rembrandt, et en Italie, au musée Wolfsonian de Nervi, près de Gênes.

En 1994, il rencontre le poète Yves Bonnefoy et le directeur du musée Jenisch Vevey, Bernard Blatter. Naît alors une amitié qui aboutit à de nombreuses expositions et publications. La collaboration avec Yves Bonnefoy dure jusqu’au décès de celui-ci, en 2016. Les Éditions des Cendres, à Paris, publient en 2013 un recueil reprenant tous les textes qu’Yves Bonnefoy a consacrés au peintre.

En 2014, le poème d’Emily Dickinson « We talked between the rooms » (« J’étais morte pour la beauté »), traduit en français par Yves Bonnefoy et publié à Paris par les éditions Michael Woolworth avec six gravures sur bois et lithographies de Farhad Ostovani, reçoit le prix Jean-Lurçat, que l’Académie française décerne au plus beau livre de bibliophilie de l’année.

À partir de 2008, après avoir consacré de longues années de travail à des œuvres inspirées par les Variations Golbderg, de Jean- Sébastien Bach, Farhad Ostovani, en résidence à la fondation Bogliasco, en Ligurie, près de Gênes, entreprend une autre série inspirée par les Suites pour violoncelle seul, du même compositeur. Il retourne à la fondation en 2013, pour terminer son projet sur la première de ces suites.

Ces dernières années, l’essentiel de son travail consiste en séries comme Les Trois ArbresIris noirNuages et Montagnes. Conçu à partir d’une seule lithographie, le livre Nuages présente ainsi une petite série de travaux inspirés par certains détails d’œuvres de ses maîtres préférés : Fra Angelico, Piero Della Francesca, Goya, Whistler et Mondrian. De même, il commence en 2013 la série intitulée Bacco di Nervi à partir de photographies représentant différentes interprétations de la tête d’une statue de Bacchus découverte en 2008 dans un parc public de Nervi, en Italie.

En 2020-2021, Périgueux accueille une rétrospective de son œuvre au Musée d’art et d’archéologie du Périgord, à la médiathèque Pierre-Fanlac et à la Visitation.

Il fut invité en février-mars 2021 en résidence à la fondation Bogliasco, où il a achevé un projet d’une série d’œuvres inspirées par la Vita Nuova de Dante. La même année, il commence un autre projet sur Ulysse de Joyce qui s’intitule : La coscienza dell’acqua in Ulisse.

Champ-de-blé

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